La confiance numérique ne se décrète pas, elle se prouve !

Dans une conférence très justement intitulée "La confiance, moteur de partage", Frédéric Mazzella, fondateur de la plateforme de covoiturage BlablaCar nous affirmait que "dans un pays où la confiance règne, les gens ont envie de collaborer, de créer et de produire de la valeur ensemble". En effet, la confiance numérique est un socle essentiel de l'économie du partage, une économie créatrice de valeur économique et sociale, comme en témoignent les données rassemblées par la Calculette Collaborative, créée par Mon P'ti Voisinage.

Le web devient de plus en plus social et l'individu n'est plus seul face à sa consommation. Il peut désormais bénéficier des conseils de son réseau physique ou numérique. Les recommandations des personnes partageant nos habitudes de consommation nous font gagner du temps, de l'argent et nous permettent de consommer plus intelligemment en profitant de l'expérience des autres. Enfin, c'est aussi la meilleure manière de faire de belles rencontres numériques ou IRL (in real life). Tous ces nouveaux usages se basent sur de la confiance et c'est là que réside un des plus important challenge de l'économie du partage.

Consommer en ligne : quand l'usage crée la confiance

Selon une étude menée par TNS SOFRES pour le Groupe La Poste, 65% des internautes font confiance à l'expérience d'autres internautes avant d'acheter un produit ou un service (via les avis en ligne). Cette donnée augmente considérablement lorsque sont questionnés les usagers "fréquents", qui sont 82% à leurs accorder leur confiance. Plus les internautes vont interagir entre eux, plus ils vont accorder du crédit à l'expérience des autres utilisateurs et se baser sur celle-ci pour construire leur propre expérience. Ils rentrent alors dans une dynamique de mutualisation où chacun devient acteur de sa propre consommation.

Échanger sur les réseaux sociaux : savoir à qui l'on s'adresse est primordial !





Sur les réseaux sociaux, savoir à qui l'on parle est essentiel. Ici, la recommandation (la personne a reçu des commentaires positifs) mais aussi la "certification" des profils ont de plus en plus de poids. Par ailleurs, vous aurez toujours plus confiance en un utilisateur qui aura complété son profil : bio, vrai nom, photo (plutôt qu'avatar)...
En effet, toujours selon l'étude TNS SOFRES, bien que 63% des sondés aient effectivement plus confiance en un profil certifié, ils sont aussi 59% à témoigner leur confiance envers un profil généreux en informations, et 43% envers un profil affichant une photo

Cas d'école : chez Mon P'ti Voisinage, la confiance numérique, ça se travaille ! 

Chez Mon P'ti Voisinage, le réseaux social qui facilite le partage et l'entraide entre voisins, l'identité de chaque utilisateur est certifiée selon des conditions strictes mais tellement rassurantes. Ce parti pris fort, lui permet d'être la seule plateforme d'échange entre voisins certifiant que vos voisins… sont bien vos voisins. À la création de son compte, l'utilisateur doit fournir une preuve de son adresse postale (justificatif de domicile, envoi d'un code d'activation à son domicile par carte postale, cooptation entre voisins...). La start-up ne conserve ces "preuves" que le temps de valider votre adresse et de vous délivrer le titre (et le badge) de "voisin certifié", preuve absolue et graal de la confiance numérique sur ses réseaux. La start up a été jusqu'à nouer un partenariat avec La Poste et son service IDentité Numérique qui permet, lui aussi, de certifier son adresse postale.
Mon P'ti Voisinage incite aussi ses utilisateurs à compléter leur profil pour dynamiser la confiance et créer encore plus d'entraide entre voisins.

"En partageant leurs bonnes adresses, en louant les produits d'acteurs locaux, en mutualisant leurs pratiques de consommation, les utilisateurs certifiés de la communauté Mon P'ti Voisinage décuplent les pouvoirs de l'économie du partage, et ce sont tous les acteurs locaux qui en profitent !" nous affirme Angélique, community manager de l'équipe.

"Nous sommes convaincus que le fait de devoir "montrer patte blanche" est une force de notre plateforme. Si cette pratique peu décourager les utilisateurs-passifs elle ne freine en rien les utilisateurs les plus actifs, ceux qui ont compris que cette condition leur offrait une plateforme saine, où les interactions s'effectuent en toute confiance", ajoute Angélique.

Créer des écosystèmes de confiance, c'est la responsabilité des sites et réseaux sociaux

Les sites collaboratifs et autres réseaux sociaux ont la responsabilité de piloter la confiance des échanges sur leur plateforme.  La bataille se gagnera pour ceux qui, dans l'univers impitoyable du web, seront capable de rassurer les consommateurs / utilisateurs voire même de leur donner des clés de lecture pour qu'ils puissent prendre des décisions éclairées. Alors, à quand la création du métier de TRUST MANAGER ?

By Mon P'ti Voisinage, le blog de l'entraide et du partage